•  

    Consigne : Après avoir présenté les objectifs de la politique étrangère des Etats-Unis, vous montrerez comment s’exerce « la suprématie américaine » puis vous expliquerez pourquoi le monde continue à se tourner vers les Etats-Unis.

     

    "La priorité numéro 1 est  la protection des citoyens américains (…).  Al Qaida et maintenant l'ISIL (1) sont tous les deux une menace directe pour notre peuple (…). Mais les Américains doivent savoir que (…) l'ISIL connaîtra le même sort que les autres terroristes avant eux. (…) Quand vous vous en prenez aux Etats-Unis, les Etats-Unis répliquent...(…).

    Notre politique étrangère (…) ne doit pas s'arrêter là. Parce (...) l'instabilité continuera pendant des décennies et ce, dans différentes parties du monde - le Moyen Orient, l'Afghanistan et le Pakistan, dans certaines parties de l'Amérique Centrale, en Afrique et en Asie. Certaines de ces régions peuvent devenir des bases arrière pour de nouveaux réseaux terroristes, d'autres seront des lieux de conflits ethniques, de famine, grossissant ainsi la prochaine vague de migration de réfugiés. Le monde se tournera  vers nous pour trouver des solutions  et notre réponse doit aller au delà d'un simple discours de fermeté ou d'appels à bombarder les civils. (...).

    Heureusement, il y a une approche censée (…)  qui mobilise tous les éléments de notre puissance nationale. (…) l'Amérique agira toujours, seule si nécessaire, pour protéger son peuple et ses alliés ; mais sur des problèmes d'échelle internationale, elle mobilisera le monde pour travailler avec elle et s'assurera que les autres pays s’impliqueront pleinement.

    C'est ainsi que nous concevons notre approche dans les conflits en Syrie, conflits où nous sommes partenaires de forces locales. Nous menons également des efforts internationaux pour venir en aide à une société brisée afin d’assurer une paix durable. (…)

    C'est ainsi que nous avons mis un terme à la propagation du virus Ebola en Afrique de l'ouest. (…).

    C'est ainsi que nous avons forgé un partenariat TransPacifique dans l'optique d'ouvrir les marchés, de protéger les travailleurs et l'environnement et de développer le leadership des Etats-Unis en Asie. (…)

    La suprématie américaine du 21ème siècle (…) suppose une application responsable du pouvoir militaire et un ralliement du reste du monde derrière des causes qui sont justes. Cela suppose une reconnaissance de l'aide étrangère comme une part de notre sécurité nationale et pas comme un acte de charité. Quand nous menons presque 200 nations vers l'accord environnemental le plus ambitieux de l'histoire pour combattre le réchauffement climatique, cela vient en aide aux pays vulnérables mais cela protège aussi nos enfants. Quand nous aidons l'Ukraine à défendre sa démocratie, ou la Colombie à résoudre une guerre qui s’éternise, cela renforce l'ordre international dont nous dépendons tous. Quand nous aidons les pays d'Afrique à nourrir leurs populations et à prendre soin des malades, cela empêche une nouvelle pandémie d'atteindre nos rivages. (…)".

    1. Islamic State of Iraq and the Levant : Etat Islamique en Irak et au Levant 

     

    Discours de Barack Obama devant le Congrès, 12 janvier 2016

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  • 25 décembre 1991 : L’URSS éclate. Fin de la guerre froide. Les EU restent la seule hyperpuissance faute de concurrent.

    11 septembre 2001 : Les EU connaissent leur 1ère attaque terroriste d’envergure sur leur sol continental. Comment sont-ils passés de statut d’hyperpuissance à celui de nation à l’omnipotence contestée ?

     

     

    1991 : Les EU sont dans une situation hégémonique.

                                  Un modèle.

    RP parlementaire ; démocratie libérale.  

    Libéralisme économique : mythe du « self made man ».

    « American way of life » ; films hollywwodiens…

    1990 : théorisation par Joseph Nye des concepts de soft power et de hard power.

    1er pays d’immigration au monde.

    Mythe de la "destinée manifeste".

                                  Une puissance politique, diplomatique et militaire sans égale.

    Membres du conseil de sécurité permanent de l’ONU ; « gendarmes du monde » ; présence militaire dans toutes les régions du globe.

    Influence des grandes métropoles : NY, Washington…

    1990-1991 : intervention au Koweït occupé par l’Irak.

    1992-1993 : Intervention sous mandat de l'ONU en Somalie qui tourne au désastre militaire.

                   Une puissance économique financière et commerciale sans égale.

    Leaders de la mondialisation : Membre de la Triade ; G6 puis 7.

    FTN.

    IDE.

    Mais pb de l'endettement.

     

     

    Les EU modifient leur diplomatie.

                                  Bill Clinton pratique la politique de l' "enlargement".

    Cette politique consiste à augmenter le nombre des démocraties, consolider les démocraties existantes, favoriser l'enrichissement des Etats par le libre échange. 

    Le nombre des interventions extérieures diminue.

                                    Les Etats-Unis promeuvent l'économie de marché :

    -1986-1994 : L'Uruguay Round vise à libéraliser les échanges.

    -1993 : Signature des accords de libre-échange en Asie-Pacifique (APEC).

    -1994 : Ouverture de la zone de libre-échange nord-américaine (ALENA).

    -1995 : l'OMC remplace le GATT. 

                                   Les États-Unis œuvrent pour la paix :

    -1993 : ils négocient les accords d'Oslo signés le 13 septembre par les Israéliens et les Palestiniens.

    -1995 : Ils interviennent pour mettre fin à la guerre de Bosnie-Herzégovine et permettent la signature des accords de Dayton.

    -1996 : Ils signent mais sans le ratifier le traité sur l’interdiction des essais nucléaires.

    -1999 : ils encouragent l'adhésion d'anciens pays communistes (Pologne, Hongrie, République Tchèque) à l'OTAN.

     

     

    Pourtant les EU sont de plus en plus critiqués.

                                  Les EU font face à un monde en transformation. 

    Les critiques se multiplient contre les Etats-Unis : impérialisme, ingérence…

    Les Etats qui refusent la domination américaine sont de plus en plus nombreux : Iran, Chine, Brésil…

    Dès 1998 : attentats contre des ambassades américaines en Afrique.

                                   Les EU subissent le choc du 11 septembre 2001.

    Attentats menés sur le sol américain par des terroristes se revendiquant d’Al-Qaida (=nébuleuse dont le leader est Ben Laden).

                                  W. Bush affirme vouloir restaurer la puissance des EU.

    Le président Georges W. Bush dénonce l' "Axe du Mal" et désigne plusieurs Etats Voyous comme ennemis des Etats-Unis : Corée du Nord, Irak, Iran.

    W. Bush souhaite des guerres préventives.

     

     

    Jean-Marc Goglin

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  • "La guerre coûte de l’argent. Jusqu’à présent, nous avons à peine commencé à payer. Nous n’avons consacré que 15 % de notre revenu national à la défense nationale (…). Notre programme de guerre pour l’année fiscale à venir coûtera 46 milliards de dollars, en d’autres termes plus de la moitié de l’estimation de notre revenu national annuel. Cela signifie des impôts et des emprunts et encore des emprunts et des impôts. (…) En un mot, cela signifie une guerre totale par l’effort des individus et des familles d’un pays uni. (…) Nous combattons aujourd’hui pour la sécurité, le progrès et la paix, non seulement pour nous-mêmes, mais pour tous les hommes, non seulement pour une génération mais pour toutes les générations. Nous combattons pour débarrasser le monde du mal.

    Nos ennemis s’inspirent du cynisme brutal et du mépris de la race humaine. (…) Nous combattons comme nos pères auraient combattu, pour défendre la doctrine que tous les hommes sont égaux aux yeux de Dieu. Nos adversaires s’efforcent de détruire cette croyance profonde et de créer un monde à leur propre image, un monde de tyrannie, d’esclavage et de cruauté.

    Aucun compromis ne peut mettre un terme à ce conflit. Il n’y a jamais eu, il ne pourra jamais y avoir de compromis couronné de succès entre le bien et le mal. Seule la victoire totale peut récompenser les champions de la tolérance, de la bienséance et de la foi."

     

    F. D. Roosevelt, Président des Etats-Unis, 6 janvier 1942.

     

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  • Consigne : Après avoir présenté la situation géopolitique et diplomatique des États-Unis selon Bill Clinton, vous présenterez les nouveaux dangers auxquels les États-Unis pensent devoir faire face puis les moyens qu’ils veulent utiliser.

     

    « Les États-Unis sont une puissance mondiale et ils ont des intérêts dans toutes les régions de la terre. Les États-Unis devront être actifs dans chaque aire qui se dessine aujourd’hui pour contribuer à maintenir la paix et la stabilité et pour promouvoir la démocratie. Nous savons que les autres pays ont encore le regard tourné vers nous, non seulement à cause des dimensions et de la force de notre pays, mais pour ce que nous représentons et pour ce à quoi nous sommes disposés à nous opposer.

    Nous ne sommes pas, et nous ne pouvons pas être, le gendarme du monde. Mais là où nos intérêts et nos idéaux le demandent, et quand nous aurons la possibilité de laisser notre empreinte, nous agirons et, si c’est nécessaire, nous assumerons le rôle de leader. Nous avons souscrit à des engagements fort importants d’un bout à l’autre du monde en Asie, en Amérique latine, en Océanie, au Moyen Orient et naturellement en France – et nous les tiendrons.

    Nous sommes décidés, en particulier, à favoriser le flot montant de la démocratie et du libre marché sur tous les continents. Ceci est le reflet non seulement de nos idéaux, mais aussi de nos intérêts. Si un pays est démocratique, les probabilités qu’il engage une guerre contre un autre pays ou bien qu’il commette des abus envers des droits de son peuple diminuent. Et les probabilités qu’il soit un bon partenaire commercial et qu’il collabore avec nous pour combattre les nouvelles menaces que les démocraties doivent affronter (les États hors-la-loi, le terrorisme, la criminalité internationale et le trafic de la drogue) augmentent. »

     

    Bill Clinton, entretien accordé à la revue française de géopolitique Limes, n°1, 1997.

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  • Consigne : Après avoir présenté la vision des Etats-Unis selon H. C. Lodge, vous présenterez les raisons avancées pour justifier le refus d’entrer à la SDN puis vous expliquerez pourquoi la position de H. C. Lodge illustre l’ambiguïté de la politique étrangère des États-Unis. Construire un tableau !

     

    « Je désire que nos représentants décident, après mûre réflexion, s’ils sont disposés à voir la jeunesse des États-Unis envoyée au combat par d’autres nations. […] Ce que je désire par-dessus tout, ce que j’ai le plus à cœur est de voir nos soldats dans leurs foyers. La création de la Société des Nations ne les y amènera pas. […]

    Nous avons dans ce pays un gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple, et nous sommes aujourd’hui le grand rempart contre l’anarchie et les désordres qui se sont emparés de la Russie et essayent d’envahir toutes les nations possibles du monde. Au gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple […] on nous demande de substituer aux États-Unis, sur beaucoup de points importants, un gouvernement de, pour et par d’autres peuples. Réfléchissez bien avant de prendre cette décision capitale. […] Je veux du bien à toutes les races humaines. J’espère, et je le souhaite ardemment, que la paix, une paix non troublée, règnera partout sur la terre. Mais l’Amérique et le peuple américain ont la première place dans mon cœur, aujourd'hui et toujours. »

    Henry Cabot Lodge, Discours devant le Sénat des États-Unis, 28 février 1919.

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