• Texte : http://jmgleblog.eklablog.com/etude-brics-et-emergents-les-nouveaux-investisseurs-internationaux-a136590956

     

    Le texte est constitué d’extraits d’un article économique paru dans la revue électronique La Vie des idées qui est une revue de réflexion. L’auteur, Wladimir Andreff, Professeur émérite d’économie à l’Université Paris I-Panthéon Sorbonne, fait le bilan de la croissance économique des pays émergents. Il souligne le rôle majeur des FTN. Ces FTN ont-elles des caractéristiques particulières. En quoi illustrent-elles à la fois la mondialisation et le dynamisme particulier des pays émergents ?

    Les FTN illustrent la mondialisation.

    « FTN » = entreprises implantées dans un pays d’origine où elles possèdent encore leur siège social et qui ont étendu leurs activités dans plusieurs États où elles réalisent désormais la majeure partie de leur chiffre d’affaire. Elles sont des acteurs économiques et financiers, politiques mais aussi spatiaux de la mondialisation. Elles représentent 1/3 de la production mondiale et 2/3 des échanges mondiaux. Elles créent des flux, travaillent en réseaux, pratiquent la DIT… Leur pouvoir dépasse les limites frontalières de leur État d’origine. 80% des FTN sont du Nord. 20% des FTN sont du Sud.

    « investir à l’étranger » : 80 000 FTN dans le monde pour 800 000 filiales.

    «  pour être près de leurs marchés » : Les FTN investissent directement pour contourner les taxes douanières, bénéficier d’une image sur le marché local.

    « appropriation ou contrôle des ressources naturelles » : Les FTN ont des activités prédatrices. Les ressources naturelles convoitées sont : les terres agricoles, les hydrocarbures, les minerais… Ex de la FTN russe Gazprom.

    « assurer l’approvisionnement du pays d’origine » : Les FTN se sont créées sur ce fonctionnement. La China National Petroleum Corporation approvisionne la Chine en pétrole. La Chine est dépendante des ressources énergétiques extérieures.

    « maintenir une situation de monopole » : Les FTN absorbent les petites entreprises de leurs secteurs d’activités.

    « IDE […] dans les zones franches et les paradis fiscaux » : Les zones franches sont des zones défiscalisées afin d’accueillir des activités. Les paradis fiscaux sont des zones de transit où il est possible de faire disparaître une partie de son chiffre d’affaire et le faire échapper à la taxation. 33% des flux d’IDE mondiaux sont à destination des paradis fiscaux. Les FTN bénéficient des politiques de libre circulation des capitaux afin d’optimiser la rentabilité de leurs investissements.

    « IDE […] dans les pays développés » : pays riches à forte consommation. La Triade est la 1ère zone d’investissements au monde. Les BRICs ont profité de la crise de 2008 pour racheter des secteurs économiques entiers.

    « IDE […] dans les pays voisins » : Les FTN cherchent de nouveaux marchés et cherchent à bénéficier de coûts de production moindre. Les FTN chinoises délocalisent déjà.

    Les FTN des PE sont les plus actives.

    « PE » = pays qui connait une croissance économique rapide et dont les structures économiques et sociales convergent vers celles des PI.

    « BRICs » = Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud ; pays qui se réunissent en sommet annuel depuis 2011 ; groupe dont l’ambition est de rivaliser avec la Triade et de réorganiser le monde. Les FTN chinoises sont particulièrement actives : 50% des FTN des BRICs sont chinoises. Les États ont souvent permis l’émergence de ces FTN. Les principaux investisseurs des BRICs sont la Chine et la Russie. L’Afrique du Sud est le BRICs qui a la capacité d’investissement la moins importante.

    « croissance exceptionnelle dans les années 2000 » : Les FTN des PI représentent encore 2/3 des IDE dans le monde mais leur part diminue.

    « FMN russes […] étranger proche » : la Russie est un État impérialiste qui n’a pas renoncé à dominer les anciens États de l’URSS devenus indépendants en 1991. Ex : Ukraine. La Russie se sert de Gazprom comme d’une « arme diplomatique ».

    « FMN brésiliennes […] Amérique Latine […] pays lusophones » : Les FTN investissent dans le Mercosur et en Afrique dans l’agroalimentaire ou les énergies.

    « FMN indiennes […] diaspora indienne » : une des premières diasporas au monde. Ex : présence à Londres. La diaspora a un mode de vie proche de celui de son pays d’origine. La FTN sert de lien : approvisionnement en produits alimentaires. La diaspora trouve des emplois dans les filiales des FTN.

    « FMN chinoise […] diaspora chinoise » : présence à NewYork…

    « évitent d’investir dans les pays les moins développés » : les États sans avantage comparatif, sans ressource  naturelle ou peu accessibles sont des « trous noirs » de la mondialisation. Le continent qui bénéficie le moins d’IDE reste l’Afrique même si ces IDE progressent. Néanmoins, les FTN chinoises et brésiliennes commencent à investir en Chine : terres, hydrocarbures…

    « la répartition sectorielle était concentrée » : Les FTN étaient tourné vers une monoactivité, souvent leur activité d’origine.

    « secteur primaire et dans l’industrie » : Les pays du Sud sont à l’origine spécialisés dans l’extraction et l’exportation de ressources naturelles ou la production et l’exportation de produits agricoles. La Russie possédait des industries lourdes héritées de l’URSS.

    « IDE sortant russe […] matières premières […] industries lourdes » : les FTN russes ont du mal à changer de stratégies d’investissement.

     « ressemble de plus en plus à celle des FMN occidentales et japonaises » : Les FTN uniformisent leurs comportements : politique d’investissements, mise en concurrence des territoires et des populations dans le cadre de la DIT, diversification des activités…

    « services, banque et la finance » : Les entreprises des Brics ont augmenté leur chiffre d’affaire et leur capacité d’investissement. Elles ont donc investi dans de nouveaux secteurs d’activités porteurs et demandeurs d’investissements. Ex la FTN indienne Tata : spécialiste de l’acier qui s’est diversifié dans l’agroalimentaire (le thé), le transport automobile (rachats de Jaguar et Land Rover)… La FTN Tata rachète des fleurons industriels de l’ancien colonisateur… 

    « échapper à la crise financière et à la récession mondiale » : La crise de 2008 a touché les PI qui ont connu des problèmes de dettes privées et publiques et un recul de leurs activités productrices et marchandes. La capacité d’investissement des BRICs a donné l’impression que ces pays ne seraient pas ou peu touchés par la crise même si les difficultés financières de leurs partenaires commerciaux risquaient d’affecter leur commerce extérieur. Or les FTN des BRICs ne semblent pas avoir autant profité de la situation. La difficulté des FTN des BRICs à s’imposer comme des leaders mondiaux montrent la difficulté des pays à passer d’uns situation d’économie émergente à celle de puissance émergente.

     

    JMG - IP

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  •  

    Le document est une publicité parue dans le Financial Times « quotidien économique britannique » qui se présente comme une « Référence dans le monde des affaires ». Cette publicité est composée d’une image et de textes encadrés. Toute publicité a une intention et une cible. Elle illustre la circulation des informations qui concernent le monde de la finance. Ce document est présenté sans date de publication.

    Le document présente l’information comme indispensable au « business » : information financière mais aussi politique. Il vante la qualité des informations proposées par le Financial Times. Le Financial Times affirme que sa lecture permet de garder « une longueur d’avance » et se présente comme un outil d’anticipation sur le temps et sur la concurrence. Le document mentionne : « We live in Financial Times ». Le mot « We » désigne les lecteurs majoritairement les financiers et les hommes d’affaires. Mais le mot est inclusif : il désigne tous les habitants de la planète. Il mentionne le chiffre de « 3,5 M d’abonnés » afin de prouver l’importance du journal, imprimé dans 24 lu dans le monde entier, et pour faire prendre conscience au non lecteur qu’il se prive d’informations essentielles auxquelles ont accès ces 3,5 M d’abonnés. La non lecture du journal exclut le non lecteur de la mondialisation et le condamne à l’échec.

    La mondialisation est un processus historique qui met en relation les territoires de la planète en créant des flux toujours plus importants et rapides d’hommes, de marchandises, de capitaux et d’informations. Le document montre un aspect de la mondialisation : celui de la finance. L’expression « Financial Times » joue sur les mots : le temps est financier. Elle explique le titre du journal tout en reprenant l’idée « Time is money ». Le temps ne s’arrête jamais. Les flux financiers non plus. Le document rappelle que le « business » est « global ». Les flux financiers parcourent l’ensemble de la planète sous la forme de capitalisation boursière, d’IDE ou de flux de devises. Le terme anglo-saxon de « global » n’est pas un exact synonyme de mondialisation. Les Anglo-saxons nomment « globalization » un processus essentiellement économique et financier. Le document ne traite que d’un aspect de la mondialisation. Le terme de mondialisation tient davantage compte des multiples formes de la mondialisation : politique, culturelle… Le document fait du « monde des affaires » un monde à part. Il restreint la mondialisation à une élite transnationale. Celle-ci est toujours en quête de placements financiers et de lieux où investir. Aussi ont-ils besoin d’informations sur la stabilité politique et financière des États, sur la qualité des infrastructures et l’accessibilité des territoires, sur les ressources disponibles... La DIT se pratique informé.

    Le document rappelle l’importance des centres décisionnels. L’image présente une main, très probablement d’homme. L’index est tendu. Il porte des bâtiments miniaturisés aux formes ultramodernes. Ceux-ci sont identifiés : Chrysler building de New York, Grande Arche de la Défense, Tour Pétronas à Kuala Lumpur… Ils sont au nombre de 7. Ce chiffre symbolise une forme de perfection. Ces bâtiments ont en commun de s’élancer vers le ciel. Leur hauteur manifeste à la fois la puissance de leurs activités et leur rivalité au sein d’un espace mondialisé ultra concurrentiel. Leur architecture similaire révèle l’uniformisation, y compris architecturale, que la mondialisation impose. Ces bâtiments abritent des sièges sociaux de FTN et sont les symboles de leur quartier d’affaires respectif (ou CBD). Ces quartiers d’affaires sont ceux des métropoles mondiales appartenant aux PI ou aux PE. Les métropoles et plus particulièrement les CBD fonctionnent en interconnexion. Les différents bâtiments forment une « skyline » unique. Ils forment un unique quartier d’affaires mondialisé, malgré l’éloignement géographique, réunissant PI et PE. Ils montrent ainsi l’interconnexion des métropoles mondiales au sein de l’AMM. Ces métropoles, et notamment New York, Londres, Paris et Tokyo, métropoles de la Triade, sont les centres décisionnels majeurs de la mondialisation et captent la majeure partie des flux qu’ils soient financiers ou non. Le document ne montre qu'un aspect de la mondialisation et la restreint à une élite transnationale en "col blanc".

    Le Financial Times cherche à attirer de nouveaux abonnés. La main est donc celle du lecteur qui a la possibilité de « tenir le monde des affaires » dans « la paume » de sa « main ». Le lecteur du Financial Time apparait comme tout puissant. Le lecteur est présenté comme le créateur du monde financier de demain à l’aide son index dans un geste qui rappelle aussi le geste d’action sur le clavier de l’ordinateur. Le Financial Times publie « en ligne » et se lit sur « tablette » ou « smartphone ». La puissance financière est à portée de clic. Ce clic correspond à un choix éclairé par le Financial Times. Mais ce choix éclairé peut être potentiellement fait par les 3,4 M de lecteurs... La mondialisation financière est ultra concurrentielle et la « mondialisation heureuse » peut n’être qu’une illusion.

     

    JM G - R H - G M

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  • Après avoir présenté le texte, vous montrerez en quoi l’action des FMN (ou FTN) illustre la mondialisation et vous expliquerez pourquoi ce sont les FMN (ou FTN) des BRIcs qui sont les plus actives.

     

    "Les économies des pays émergents ont connu une croissance exceptionnelle dans les années 2000 au point que certains économistes ont cru qu’elles échapperaient à la crise financière et à la récession mondiale. En pointe parmi les pays émergents figurent le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine (BRICs). […] Les firmes multinationales (FMN) qui aujourd’hui croissent le plus vite ne sont plus celles basées dans les pays développés […]. Ce sont celles des pays émergents, tout spécialement les FMN originaires des quatre BRICs. Est-ce surprenant ? Non.

    […] La principale motivation de la grande majorité des FMN des BRICs consiste à investir à l’étranger pour être près de leurs marchés […]. Le deuxième motif de l’IDE sortant […] est l’appropriation ou le contrôle de ressources naturelles (pétrole, gaz, minerais) localisées à l’étranger pour assurer l’approvisionnement du pays d’origine ou maintenir une situation de monopole dans certains secteurs de matières premières (FMN russes et brésiliennes). […] Seules les FMN chinoises et indiennes ont déjà significativement délocalisé des activités dans des pays moins développés d’Asie et d’Afrique pour y tirer avantage d’un plus faible coût unitaire du travail que dans leur pays d’origine […].

    L’orientation géographique de l’IDE sortant est très comparable entre les BRICs. Leur première destination se situe dans les zones franches et les paradis fiscaux […]. La seconde destination géographique en importance, ce sont les pays développés. La troisième est formée des pays voisins […]. Ainsi les FMN russes sont attirées par l’étranger proche […] ; les FMN brésiliennes investissent en Amérique latine, mais aussi dans les pays lusophones (Portugal, Angola, Mozambique) […] ; les FMN indiennes privilégient des pays à forte diaspora indienne et les FMN chinoises ceux à diaspora chinoise importante. Les FMN des BRICs évitent d’investir dans les pays les moins développés du monde […].

    La répartition sectorielle des FMN des BRICs, au début de leur expansion, était concentrée dans le secteur primaire et dans l’industrie. À présent, elle ressemble de plus en plus à celle des FMN occidentales et japonaises, avec une importante part de l’IDE investie dans les services, la banque et la finance […]. Seul l’IDE sortant russe reste encore implanté en premier lieu dans les matières premières (pétrole, gaz) et les industries lourdes (métallurgie, chimie) héritées de l’ancien modèle de développement soviétique. […]"

     

    Wladimir Andreff, « BRICs et émergents : les nouveaux investisseurs internationaux », La Vie des idées , 9 mars 2016. ISSN : 2105-3030.

    URL : http://www.laviedesidees.fr/BRICs-et-emergents-les-nouveaux-investisseurs-internationaux.html

     

    Correction : http://jmgleblog.eklablog.com/correction-brics-et-emergents-les-nouveaux-investissseurs-a140358290

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  • « […] Mais l’apparente unification de l’espace planétaire cache de profondes disparités. A l’espace relativement homogène d’avant la révolution industrielle s’est substitué un espace hiérarchisé entre des territoires qui comptent dans l’économie mondiale et d’autres qui sont oubliés. « Le monde de la globalisation est un monde de la concentration, de toutes les concentrations : la moitié de l’humanité réside sur 3 % des terres émergées, et la moitié de la richesse mondiale est produite sur 1 % des terres », explique Olivier Dollfus. La mondialisation a à la fois des centres d’impulsion et des périphéries, intégrées ou au contraire délaissées. Les espaces moteurs de la mondialisation appartiennent à l’« archipel métropolitain mondial », une toile de grandes mégalopoles, essentiellement localisées au sein de la Triade (Etats-Unis, Europe, Japon), qui sont reliées entre elles par des réseaux.

    La logique du réseau évince celle du territoire : réseaux de transport (des hommes, des marchandises, des matières premières, de l’énergie), mais aussi réseaux de télécommunications et réseaux relationnels. Malgré les extraordinaires progrès des technologies, il n’y a donc aucune abolition du temps et de l’espace, mais la distance n’est plus métrique : elle s’apprécie en fonction de l’équipement des lieux en réseaux, qui définit leur accessibilité et leur attractivité. Les effets de centralité se renforcent, au détriment des territoires ou des populations qui n’ont pas d’« avantage comparatif » dans la mondialisation, pas de pouvoir d’achat ou pas de matières premières par exemple. Ceux-là disparaissent dans des trous noirs, sauf quand l’enclavement leur confère précisément la valeur d’un isolat, culturel ou naturel. Le tourisme, première industrie mondiale, peut ainsi parfois renverser la hiérarchie des lieux en muséifiant de prétendus paradis perdus.

    La mondialisation renforce donc les inégalités. Sur un plan spatial, puisque l’accentuation de la rugosité de l’espace s’observe à toutes les échelles : planétaire, régionale, nationale, locale. Mais aussi sur le plan social : l’écart entre ceux qui peuvent saisir les opportunités offertes par la mondialisation et ceux qui ne trouvent pas leur place, entre riches et pauvres, se creuse à toutes les échelles. Un cinquième de l’humanité seulement consomme (et produit) les quatre cinquièmes des richesses mondiales. Sans régulateur, la mondialisation engendre la marginalisation des plus faibles et la prolifération des activités illicites, voire criminelles. Sans contre-pouvoir, le capitalisme finit par aboutir à des situations de concentration et de monopole qui ruinent la concurrence et remettent en question les mécanismes du marché. Face à ces logiques comme à l’émergence de multiples passagers clandestins, il faut des régulateurs. […] »

     

    Sylvie Brunel, « Qu’est ce que la mondialisation ? », http://www.scienceshumaines.com/qu-est-ce-que-la-mondialisation_fr_15307.html

     

    Questions :

    -Pourquoi l'auteure affirme-t-elle que "le monde de la globalisation" est un mode de la concentration" ? Justifiez.

    -Pourquoi l’auteure affirme-t-elle que la mondialisation "a à la fois des centres et des périphéries" ? Justifiez votre réponse.

    -Pourquoi l'auteure affirme-t-elle que "les inégalités persistent" ? Justifiez.

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  •  I. Les migrations humaines.

     

    • Les migrations économiques.

     

     

    -Les migrations économiques augmentent.

    250 M de personnes.

    52% sont des hommes/48% sont des femmes.

    60% vivent dans un P. I.

    Les P.I. tentent de contrôler ces flux : "immigration choisie".

    Les migrants ne sont plus seulement des travailleurs non qualifiés. Beaucoup sont diplômés.

    ="brain drain".

     

    -Principaux pays émetteurs : Bangladesh, Mexique et Inde.

    Principaux pays récepteurs : E.-U., Espagne et Emirats Arabes Unis.

     Flux Sud-Nord :

      -Afrique subsaharienne vers les E.-U. et l'U.E.,

      -Amérique Latine vers les E.-U.

    Flux Sud-Sud :

      -de Chine vers l'Afrique,

      -Philippines vers la péninsule arabique,

      -de toute l'Afrique subsaharienne vers Afrique du Sud.

    Flux Nord-Nord : de la Russie vers l'Ukraine.

     

    -Les flux ne sont pas tous directs.

    Certains espaces jouent le rôle d'espaces de transit :

      -le Mexique, espace de transit entre l'Amérique Centrale et les Etats-Unis,

      -le Maghreb, espace de transit entre l'Afrique subsaharienne et l'Europe.

     

    Texte : Comprendre les enjeux de développement des flux migratoires

      

    • Les migrations de réfugiés.

      

    -Les réfugiés et les déplacés :

    Les flux mondialisés

    Texte : http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/06/23/le-nombre-de-refugies-dans-le-monde-equivaut-a-l-ensemble-de-la-population-francaise_4956340_4355770.html

    65,3 M de personnes. 

    90% résident dans un PED.

    Continent le plus touché : l'Afrique.  

    Flux Sud-Sud :

      -Principaux pays émetteurs : Syrie (12 M), Colombie, Irak, Afghanistan...

      -Principaux pays récepteurs : Turquie, Pakistan et Liban.

    Le nombre de réfugiés politiques augmente en raison de la multiplication des conflits : Afrique sub-saharienne et Moyen Orient.

     

    -Les réfugiés climatiques.

    Carte :

    Les flux mondialisés

    Texte  : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/bientot-250-millions-de-refugies-climatiques-dans-le-monde_1717951.html.

     

    -Certains Etats réagissent en construisant des murs de séparation afin de fermer leurs frontières : http://www.courrierinternational.com/sites/ci_master/files/assets/images/1299_mur_ds_le_monde5ok1.JPG

     

    • Les migrations de touristes.

     

    -Tourisme d'affaire, culturel, médical... 

    Plus d'1, 4 MM de touristes en 2018. 

    Texte : https://www.capital.fr/entreprises-marches/le-nombre-de-touristes-en-hausse-de-6-dans-le-monde-en-2018-1324244

     

    Les flux mondialisés

     

     

    Résultat de recherche d'images pour "carte tourisme mondial"

     

     -Les flux sont de plus en plus complexes :

      -Flux Nord-Nord.

      -Flux Nord-Sud.

      -Émergence de flux Sud-Nord.

    Le pays les plus visités au monde : France (84,5M de touristes en 2015 : http://www.lesechos.fr/industrie-services/tourisme-transport/021827703770-les-attentats-ont-freine-lafflux-des-touristes-etrangers-en-france-1212652.php), Etats-Unis, Espagne, Chine...

    Nouveaux touristes : Russes, Chinois, Indiens, Africains...

    Nouvelles destinations : Asie, Afrique, Pacifique...

     

    -Les flux varient en fonction des risques : politiques, sanitaires...

      

    • La constitution de diasporas.

     

    -2 grandes diasporas : chinoise (30-50 M de personnes) et indienne (35 M).

    Étude de cas : http://jmgleblog.eklablog.com/la-diaspora-indienne-a126170598

     

     

    II. Les flux de matières premières.

     

    • Les flux d'hydrocarbures.

     

    Résultat de recherche d'images pour "carte hydrocarbures dans le monde"

     Résultat de recherche d'images pour "pays producteur de pétrole"

     

    -Flux Sud-Nord :

      -de la péninsule arabique vers les E.-U., l'Europe, le Japon.

      -du Golfe de Guinée vers l'U.E.,

     

    -Flux Sud-Sud : du Golfe de Guinée vers la Chine, l'Inde.

     

    -Flux Nord-Nord :

      -de la Russie vers l 'U. E.,

      -de l'Ecosse et de la Norvège vers l'U. E.

     

    • Les flux de produits agricoles.

     

    Carte : Systèmes productifs agricoles dans le monde

     

    -Le Nord reste la 1ère zone productrice : agricultures mécanisées et intensives.

    Exportateurs : E.-U., U. E.

    Le Sud développe ses agricultures d'exportation.

     

    -Flux Nord-Nord : céréales vers Japon, Russie...

     

    -Flux Nord-Sud : céréales vers Chine.

     

    -Flux Sud-Nord de produits tropicaux :

      -cacao de Côte d'Ivoire,

      -haricots du Kenya,

      -café de Colombie, Brésil, Vietnam...

    Ex : Le café :  http://jmgleblog.eklablog.com/le-cafe-un-produit-mondialise-a125997812

     

    • Existence de flux illégaux : les drogues.

     

    =pavot, cannabis, coca...

    Carte :

    Les flux mondialisés

     

    Principaux exportateurs :

      -Afghanistan, Laos...

      -Pérou, Colombie...

    Apparition de pays exportateurs de drogues de synthèse : Kenya.

    Principaux importateurs : EU, UE...

    Flux indirects via la Russie, l'Afrique...

     

     

    III. Les flux de biens matériels.

     

    • Les flux de produits manufacturés.

      

    Flux Sud-Nord.

    Ex : Le jean.

     

    • Les flux de produits industriels.

     

    Ex : Le téléphone portable : http://jmgleblog.eklablog.com/introduction-le-telephone-portable-un-produit-mondialise-a125998302

     

    Ex : L'automobile.

    Synthèse : http://jmgleblog.eklablog.com/l-automobile-produit-mondialise-a127134892

     

    • Les flux de hautes technologies.

     

    Flux Nord-Nord.

    Transferts vers la Chine.

     

    • Existence de flux illégaux : les produits de contrefaçon.

     

    Résultat de recherche d'images pour "carte flux contrefaçons dans le monde"

    Flux Sud-Nord.

     Résultat de recherche d'images pour "carte flux contrefaçons dans le monde"

     2017

     

    IV. Les flux immatériels.

     

    • Les flux d'informations.

     

    XXe s : Rôle des médias traditionnels : presse, radio, télévision...

    Les informations sont essentiellement des informations Nord-Nord ou Sud-Nord.  

    Les médias du Nord dominent : CNN, BBC...

    Le Sud développe ses propres médias : Al Jazeera (1996)...

    XXIe s : révolution d'internet et du numérique.

    Le monde est de plus en plus interconnecté.

    Ce sont des informations publiques et privées qui circulent constamment et instantanément.

     

    • Les flux de services.

     

    Flux Nord-Nord. 

     

    • Les flux de capitaux.

     Résultat de recherche d'images pour "schéma ftn"

     

    -Flux boursiers : 

    http://p9.storage.canalblog.com/93/57/1294813/106981541_o.jpg

    Source inconnue.

    -Flux d'IDE :

    Résultat de recherche d'images pour "carte iph dans le monde"

     

      -Nord-Nord : E.-U., Japon, U. E.

      -Nord-Sud : vers Chine, Afrique...

      -Sud-Nord : de la Chine, du Qatar vers l'U. E.

      -Sud-Sud : de la Chine vers l'Afrique.

     

    -Flux de devises :

      -Nord-Sud : des Etats-Unis vers l'Amérique Latine, de l'Angleterre vers la péninsule indienne...

      -Sud-Sud : de la péninsule arabique vers les Philippines...

      

     

    Conclusion :

     

    Résultat de recherche d'images pour "schéma ftn"

     

     

    Jean-Marc Goglin 

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