• Consigne : Après avoir expliqué pourquoi l’auteur peut parler d’une « Chine socialiste, en marche vers la modernisation » et pourquoi cette marche n’est pas « semée de roses », vous expliquerez comment la Chine espère contribuer "à l'humanité". 

     

    « Chers compatriotes, camarades et amis,

    […] Depuis 60 années, sous la direction des équipes dirigeantes centrales de trois générations, rassemblées autour des camarades Mao Zedong, Deng Xiaoping, Jiang Zemin, et aussi sous la direction du 16e Comité central du Parti communiste chinois, notre peuple multiethnique, laborieux et intelligent, uni comme un seul homme, a travaillé dur et lutté ferme. Il a obtenu des succès éclatants et remarquables et composé une épopée de lutte héroïque en surmontant toutes sortes de difficultés et d’épreuves. Aujourd’hui, une Chine socialiste, en marche vers la modernisation, orientée vers le monde extérieur et l’avenir, se dresse comme un géant à l’orient de la planète.

    Le progrès et le développement de 60 années, connus depuis la création de la Chine nouvelle, prouvent avec éloquence que seul le socialisme peut sauver la Chine, que seules la réforme et l’ouverture peuvent développer la Chine, le socialisme et le marxisme. Le peuple chinois a la confiance et la capacité de bien construire le pays et d’apporter ses contributions au monde.

    Nous sommes déterminés à poursuivre inébranlablement la voie socialiste à la chinoise, à mettre intégralement en œuvre la théorie fondamentale, la ligne fondamentale et le programme fondamental du Parti ainsi que les expériences fondamentales acquises. Nous persisterons dans l’émancipation de la pensée, dans la réforme et l’ouverture sur l’extérieur. Nous continuerons à promouvoir le développement scientifique, à promouvoir l’harmonie sociale et à faire avancer la construction intégrale d’une société au niveau de vie relativement aisée, et ce, afin de créer un nouveau contexte pour la cause socialiste à la chinoise et d’inscrire un nouveau chapitre dans les annales de l’amélioration des conditions de vie du peuple.

    Nous nous tiendrons fermement au principe de la réunification pacifique et d’« un pays, deux systèmes » pour maintenir la prospérité et la stabilité de Hong Kong et de Macao et promouvoir le développent pacifique des relations trans-détroit de Taïwan. Nous continuerons à œuvrer à la réalisation de la réunification complète de la patrie, cette aspiration commune de toute la nation chinoise.

    Nous poursuivrons invariablement la politique étrangère de paix et d’indépendance et persisterons dans la voie du développement pacifique. Nous mettrons en vigueur la stratégie d’ouverture et d’avantage commun. Nous sommes disposés à travailler, sur la base des cinq principes de la coexistence pacifique et de concert avec les autres peuples du monde, à la progression de la cause sublime de paix et de développement de l’humanité entière et à la construction d’un monde de paix durable et de prospérité commune.

    […] L’histoire nous rappelle que la voie de la marche en avant n’est jamais semée de roses. Malgré cela, notre peuple solidaire surmontera toutes les difficultés et les obstacles et ajouterons continuellement de beaux fleurons à la grande cause historique, tans qu’il maîtrise son propre destin.

    En jetant un regard vers l’avenir, nous sommes convaincus que le développement de la Chine aura une perspective infiniment meilleure. Que tout notre Parti, toute notre armée et tout notre peuple multiethnique s’unissent encore plus étroitement. Nous porterons haut levé le grand drapeau du socialisme à la chinoise ; nous serons toujours au diapason avec notre époque, ferons preuve de l’esprit d’entreprise et avançons vaillamment vers l’objectif grandiose de transformer la Chine en un pays socialiste, moderne et harmonieux, riche et puissant, démocratique et civilisé et de réaliser le renouveau de la nation chinoise. Nous contribuerons encore davantage à l’humanité par notre travail laborieux et nos efforts inlassables.

    Vive la grande République populaire de Chine ! Vive le grand Parti communiste chinois ! Vive le grand peuple chinois ! »

     

    Hu Jintao, discours prononcé à l’occasion de la célébration des 60 ans de la RPC, place Tian’anmen, 1er octobre 2009.

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  • Consigne: A partir des éléments du texte, vous rappellerez les principales réalisations en terme de gouvernance mondiale depuis 1975, puis vous direz pourquoi 'le besoin des institutions internationales n'a jamais été aussi grand [...] mais la confiance qui leur est accordée n'a jamais été aussi faible".

     

    "C’est (…) un lieu commun d’observer que la mondialisation se développe et qu’il en résulte une intégration plus grande des pays du monde qui, du coup, se rapprochent les uns des autres. (…). A mesure que cette économie mondiale se renforce, la nécessité de l’action collective se fait de plus en plus pressante. (…)

    Le problème est que cette action collective exige des mécanismes de prises de décision, que nous pouvons nommer « gouvernance », pour exister. Mais le système international qui s’est développé depuis des décennies (…) est un système de gouvernance globale sans gouvernement global. Ainsi, alors que nous manquons à l’évidence d’un système complet de gouvernement global, semblable à celui que l’on peut observer au plan national ou local dans un pays, il existe cependant un réseau complexe d’arrangements internationaux, qui, pris ensemble, forment la gouvernance mondiale. Ce réseau comprend de nombreux traités internationaux (par exemple celui de Kyoto) et un ensemble de lois internationales, plusieurs traités comprenant en outre des mécanismes de prise de décision. Qui plus est, de nombreuses décisions touchant à l’économie mondiale sont prises dans le cadre des institutions internationales du système des Nations Unies, notamment le Fond Monétaire International (FMI), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Le problème vient de ce que, faute d’un véritable gouvernement mondial, ces institutions sont gravement défaillantes. (…)

    Le besoin des institutions internationales telles que le FMI, la Banque mondiale et l’OMC n’a jamais été aussi grand, mais la confiance qui leur est accordée n’a jamais été aussi faible."

     

    Joseph Stiglitz (prix Nobel d’économie 2001), La gouvernance mondiale est-elle au service de l’intérêt général global ?, 2006

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  • Consigne : Après avoir présenté les fonctions de l’Etat puis les raisons qui ont fait qu’il ait autant d’importance dans la vie politique, économique et sociale de la France, vous expliquerez pourquoi Jacques Chirac juge des réformes nécessaires.

      

    « Depuis des décennies – certains diront même des siècles -, la tentation française par excellence a été celle du dirigisme d’Etat. Qu’il s’agisse de l’économie ou de l’éducation, de la culture ou de la recherche, des technologies nouvelles ou de la défense de l’environnement, c’est toujours vers l’Etat que s’est tourné le citoyen pour demander idées et subsides. Peu à peu, s’est ainsi construite une société administrée, et même collectivisée, où le pouvoir s’est concentré dans les mains d’experts formés à la gestion des grandes organisations. Ce système de gouvernement, qui est en même temps un modèle social, n’est pas dénué de qualités : il flatte notre goût national pour l’égalité ; il assure pérennité et stabilité au corps social ; il se concilie parfaitement avec le besoin de sécurité qui s’incarne dans l’Etat-Providence.

    Mais il présente deux défauts rédhibitoires : il se détruit lui-même, par obésité ; et surtout, il menace d’amoindrir les libertés individuelles.

    Les Français ont compris les dangers du dirigisme étatique et n’en veulent plus. Par un de ces paradoxes dont l’histoire a le secret, c’est précisément au moment où la socialisation semblait triompher que le besoin d’autonomie personnelle, nourri par l’élévation du niveau de culture et d’éducation, s’exprime avec le plus de force. Voilà d’où naissent sans aucun doute les tensions qui travaillent notre société depuis des années : collectivisation accrue de la vie quotidienne mais, inversement, recherche d’un nouvel équilibre entre les exigences de la justice pour tous et l’aspiration à plus de liberté pour chacun. »

     

    Jacques Chirac, Premier ministre, devant l’Assemblée nationale, 9 avril 1986.

    Source : Serge Bernstein, Le gaullisme, documentation photographique n°8050, 2006.

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  • L’aéroport Paris-Charles de Gaulle est inauguré en 1974, à Roissy, 25 kilomètres au nord-est de Paris. Il est devenu le premier aéroport français et le deuxième aéroport européen. Il est un lieu de passage essentiel.

     

    1. Une plateforme multimodale :

    • La ville de Roissy abrite depuis 1964 l'aéroport international Charles-de-Gaulle. Mais elle accueille également bien d'autres modes de transport : routier ou ferroviaire, collectif ou individuel. Elle incarne la multimodalité, c'est-à-dire la connexion de différents modes de transport en un même lieu.
    • À Roissy se rencontrent trois types de réseaux de transport : aérien (vols nationaux et internationaux), ferroviaire (trains à grande vitesse et trains express régionaux) et routier (bus, voitures individuelles, voitures avec chauffeur). L'ensemble a été conçu pour faciliter les interconnexions et donc la mobilité : en descendant de son avion, le voyageur peut immédiatement prendre un train pour Bruxelles ou un taxi pour Paris.

     

    2. Un hub mondial :

    • Roissy constitue une porte d'entrée de la France et de l’Europe mais aussi une zone de transit. Roissy est un hub, c'est-à-dire un point de regroupement des flux en vue de leur redistribution. Les vols sont cadencés. Les trajets sont rentabilisés.
    • L’importance de Roissy et la proximité de Paris, capitale politique économique et culturelle de la France, incitent les entreprises à s’installer à proximité.
    • Roissy regroupe 152 compagnies aériennes et dessert 329 villes.
    • Le trafic ne cesse de s’intensifier et est de plus en plus mondialisé. Un projet de 3e aéroport parisien a été proposé en 1994 mais n’a pas abouti. L’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle connait des problèmes d’extension, d’accessibilité et de pollutions notamment sonores. Il est constamment en chantier pour faire face à ces défis…

     

    L'aéroport de Roissy est à la fois un instrument et un reflet du rayonnement mondial de l'agglomération parisienne. Il assure sa connexion avec l'ensemble du monde et constitue un pôle multimodal de redistribution des flux à toutes les échelles.

     

    Document 1 :

    Etude de cas : Roissy, plateforme multimodale et hub mondial

     http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/buildsv6/images/mediumoriginal/1/9/9/19918b29fe_60085_roissy-cdg-googleearth.JPG

     

    Document 2 :

    Schéma : Roissy, plateforme multimodale et hub mondial

     http://a404.idata.over-blog.com/600x389/2/20/64/66/Cours-G-o/Premiere/Schema.JPG

     

    Document 3/Photo Terminal :

     

    MERCI !

     

    Document 4 :

     

    Document 5 :

    Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/A%C3%A9roport_de_Paris-Charles-de-Gaulle

     

     Document 6 :  Résultat de recherche d'images pour "liaison aeriennes roissy"

      Document 7 :  

     

     

     

    Jean-Marc Goglin

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  • Alfred Dreyfus en 1894.

    Alfred Dreyfus en 1894.

    Source : Ph. Gerschel Coll. Archives Larousse

     

    Chronologie : L'affaire Dreyfus (1894-1906)

     

     

    6 octobre 1894 : Le service de renseignements français attribue au capitaine Alfred Dreyfus la paternité d'un «bordereau» adressé à l'attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne à Paris et annonçant l'envoi de documents militaires.

    http://2.bp.blogspot.com/-DyR9pKSmBcM/UuUonAkrIrI/AAAAAAAABJE/a1aPu-fXmb4/s1600/379px-003_Bordereau_recto.jpg

    Recto du bordereau.

     

    Le ministre de la guerre, le général Mercier, avertit le Président de la République et le Président du Conseil. L'affaire est une affaire d’État. 

    15 octobre 1894 : Dreyfus est arrêté et écroué.

    19 décembre 1894 : Premier procès devant le conseil de guerre, à huis clos. Dreyfus est déclaré coupable et condamné à perpétuité.

     

    5 janvier 1895 : Dreyfus est dégradé.

    http://www.larousse.fr/encyclopedie/data/images/1009896-Le_tra%C3%AEtre_D%C3%A9gradation_dAlfred_Dreyfus.jpg

     13 janvier 1895. Source : Gallica/BNF. 

     

    21 mars 1895 : Dreyfus arrive en déportation en Guyane.

    Résultat de recherche d'images pour "affiche dreyfus à l'ile du diable"Septembre 1896.

     

    Fin mars 1896 : Un télégramme «petit bleu» de l'attaché militaire d'Allemagne à Paris au commandant français Esterhazy est saisi.

    Juillet 1896 : Le lieutenant-colonel Picquart, nouveau chef du service de renseignements, constate la similitude de l'écriture du bordereau et du petit bleu. Convaincu de l'erreur judiciaire, il tente, en vain, de persuader ses supérieurs.

    2 novembre 1896 : Le commandant Henry produit un faux document accablant Dreyfus.

    16 novembre 1896 : Le colonel Picquart est muté.

    15 novembre 1897 : Mathieu Dreyfus, frère du condamné, accuse Esterhazy d'être l'auteur du bordereau. Une enquête est ouverte.

    11 janvier 1898 : Traduit devant le conseil de guerre, Esterhazy est acquitté.

    13 janvier 1898 : Émile Zola publie 'J'accuse"!' dans L'Aurore. Le même jour, le colonel Picquart est mis aux arrêts.

     

    Chronologie : L'affaire Dreyfus (1894-1906)

    Alfred Dreyfys et 11 de ses principaux soutiens. Affiche de 1898. Source : BDIC.

     

    Résultat de recherche d'images pour "affiche dreyfus traitre"

    Affiche de la Ligue des Patriotes. 1898. Imprimeur E. Charaire. Source : MAHJ.

     

    7 février 1898 : Ouverture du procès contre Zola. Condamné à un an de prison, l'écrivain s'exile.

    Chronologie : L'affaire Dreyfus (1894-1906)

     

    30 août 1898 : Henry reconnaît être l'auteur du faux. Arrêté, il est retrouvé mort le lendemain dans sa cellule.

    Chronologie : L'affaire Dreyfus (1894-1906)

     

    4 septembre 1898 : Esterhazy s'enfuit à l'étranger.

    27 septembre 1898 : Le garde des Sceaux demande la révision du jugement de 1894.

    8 août 1899 : Ouverture à Rennes du second procès. Dreyfus est de nouveau condamné à dix ans de prison.

    Chronologie : L'affaire Dreyfus (1894-1906)

     

    19 septembre 1899 : Le président de la République Émile Loubet gracie Alfred Dreyfus.

    12 juillet 1906 : Dreyfus est réhabilité.

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