• Consigne : Après avoir présenté la situation géopolitique et diplomatique des États-Unis selon Bill Clinton, vous présenterez les nouveaux dangers auxquels les États-Unis pensent devoir faire face puis les moyens qu’ils veulent utiliser.

     

    « Les États-Unis sont une puissance mondiale et ils ont des intérêts dans toutes les régions de la terre. Les États-Unis devront être actifs dans chaque aire qui se dessine aujourd’hui pour contribuer à maintenir la paix et la stabilité et pour promouvoir la démocratie. Nous savons que les autres pays ont encore le regard tourné vers nous, non seulement à cause des dimensions et de la force de notre pays, mais pour ce que nous représentons et pour ce à quoi nous sommes disposés à nous opposer.

    Nous ne sommes pas, et nous ne pouvons pas être, le gendarme du monde. Mais là où nos intérêts et nos idéaux le demandent, et quand nous aurons la possibilité de laisser notre empreinte, nous agirons et, si c’est nécessaire, nous assumerons le rôle de leader. Nous avons souscrit à des engagements fort importants d’un bout à l’autre du monde en Asie, en Amérique latine, en Océanie, au Moyen Orient et naturellement en France – et nous les tiendrons.

    Nous sommes décidés, en particulier, à favoriser le flot montant de la démocratie et du libre marché sur tous les continents. Ceci est le reflet non seulement de nos idéaux, mais aussi de nos intérêts. Si un pays est démocratique, les probabilités qu’il engage une guerre contre un autre pays ou bien qu’il commette des abus envers des droits de son peuple diminuent. Et les probabilités qu’il soit un bon partenaire commercial et qu’il collabore avec nous pour combattre les nouvelles menaces que les démocraties doivent affronter (les États hors-la-loi, le terrorisme, la criminalité internationale et le trafic de la drogue) augmentent. »

     

    Bill Clinton, entretien accordé à la revue française de géopolitique Limes, n°1, 1997.

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  • Consigne : Après avoir présenté la vision des Etats-Unis selon H. C. Lodge, vous présenterez les raisons avancées pour justifier le refus d’entrer à la SDN puis vous expliquerez pourquoi la position de H. C. Lodge illustre l’ambiguïté de la politique étrangère des États-Unis. Construire un tableau !

     

    « Je désire que nos représentants décident, après mûre réflexion, s’ils sont disposés à voir la jeunesse des États-Unis envoyée au combat par d’autres nations. […] Ce que je désire par-dessus tout, ce que j’ai le plus à cœur est de voir nos soldats dans leurs foyers. La création de la Société des Nations ne les y amènera pas. […]

    Nous avons dans ce pays un gouvernement du peuple, pour le peuple, par le peuple, et nous sommes aujourd’hui le grand rempart contre l’anarchie et les désordres qui se sont emparés de la Russie et essayent d’envahir toutes les nations possibles du monde. Au gouvernement du peuple, pour le peuple et par le peuple […] on nous demande de substituer aux États-Unis, sur beaucoup de points importants, un gouvernement de, pour et par d’autres peuples. Réfléchissez bien avant de prendre cette décision capitale. […] Je veux du bien à toutes les races humaines. J’espère, et je le souhaite ardemment, que la paix, une paix non troublée, règnera partout sur la terre. Mais l’Amérique et le peuple américain ont la première place dans mon cœur, aujourd'hui et toujours. »

    Henry Cabot Lodge, Discours devant le Sénat des États-Unis, 28 février 1919.

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  • "[...] Il ne manque pas de personnes dans le monde qui ne ­comprennent pas ou qui prétendent ne pas comprendre quelle est la grande différence entre le monde libre et le monde communiste. Qu’ils viennent à Berlin ! D’autres disent que le communisme est la vague de l’avenir. Qu’ils viennent à Berlin ! Certains enfin, en Europe et ailleurs, disent que nous pouvons travailler avec les communistes. Qu’ils viennent à Berlin ! […] Notre liberté éprouve certes beaucoup de difficultés et notre démocratie n’est pas parfaite. Cependant, nous n’avons jamais eu besoin, nous, d’ériger un mur pour empêcher notre peuple de s’enfuir. […] Le Mur fournit la démonstration éclatante de la faillite du système communiste. Cette faillite est visible aux yeux du monde entier. Nous n’éprouvons aucune satisfaction en voyant ce mur, car il constitue à nos yeux, comme l’a dit votre maire, une offense non seulement à l’Histoire mais encore une offense à l’humanité […].

    Ce qui est vrai pour cette ville l’est pour l’Allemagne. Une paix réelle et durable en Europe ne peut être assurée tant qu’un Allemand sur quatre se voit dénier le droit élémentaire de tout homme libre de pouvoir effectuer des choix libres. […] Vous vivez assiégés dans un îlot de liberté, mais votre vie fait partie d’un tout. […] La liberté est indivisible, et quand un homme est réduit en esclavage, aucun autre n’est libre. Quand tous seront libres, alors nous pourrons attendre le jour où cette ville ne sera plus divisée, le jour où ce pays divisé ne fera plus qu’un, et où ce grand continent qu’est l’Europe vivra dans l’espoir et la paix. Quand ce jour viendra enfin, et il viendra, le peuple de Berlin pourra se féliciter d’avoir tenu bon sur la ligne de front pendant près de deux décennies.

    Tous les hommes libres, où qu’ils vivent, sont des citoyens de Berlin, et c’est pourquoi, en homme libre, je suis fier de prononcer ces mots : « Ich bin ein Berliner. »

     

    Discours prononcé sur les marches de l’hôtel de ville de Berlin-Ouest, le 26 juin 1963.

     

    Source : Centre virtuel de la connaissance sur l’Europe (www.cvce.eu).

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  • Consigne : Après avoir présenté les mécanismes de la crise économique, vous présenterez les solutions proposées par F.D. Roosevelt pour sortir les Etats-Unis de la crise puis vous présenterez un bilan de ce « New Deal ».

     

    « Suite au krach boursier d'octobre 1929, les États-Unis et, à leur suite, le reste du monde occidental entrent dans une crise économique majeure. Les faillites bancaires et industrielles se multiplient, le crédit s'effondre («credit crunch») et, avec lui, la consommation. Lors des élections présidentielles de novembre 1932, les États-Unis, première puissance mondiale, comptent déjà 13 à 14 millions de chômeurs et leur production industrielle a été divisée par deux en 3 ans !

    Le nouveau président, le démocrate  Franklin Delano Roosevelt, préconise un «New Deal» (en français Nouvelle Donne) pour sortir de la crise. […] il engage son gouvernement dans une vigoureuse politique d'intervention économique et sociale. Cette démarche pragmatique sera plus tard théorisée par l'économiste britannique John Maynard Keynes (Théorie générale de l'emploi, de l'intérêt et de la monnaie, 1936), d'où son nom actuel de keynésianisme.

    Sur les conseils de son « Brain trust » (groupe informel de jeunes intellectuels), Roosevelt fait voter par le Congrès, du 9 mars au 16 juin 1933, une série de lois interventionnistes qui vont bouleverser les traditions américaines. Après un plan de sauvetage des banques, le 10 mars 1933, il lance de grands travaux publics sous l'égide de la Civil Works Administration (CWA), en particulier l'aménagement hydraulique de la vallée du Tennessee (TVA). Le 12 mai 1933, l'Agricultural Adjustment Act (AAA) vise à relever les prix agricoles pour soutenir le niveau de vie des fermiers. Il préconise une réduction des cultures et des cheptels en échange de subventions. Ainsi se met en place une politique massive de soutien de la culture du coton... […] Le 16 juin 1933, le National Industrial Recovery Act (NIRA) tend à réduire les heures de travail dans l'industrie et augmenter les salaires. Un Bureau national du travail sert de médiateur dans les conflits entre patrons et ouvriers.

    La production industrielle retrouve en 1936 90% de son niveau de 1929 mais elle rechute ensuite très brutalement (baisse de 40% de la production industrielle), le gouvernement américain ayant cru le moment venu de redresser les comptes publics en réduisant les dépenses et augmentant les impôts ! Il est obligé de faire machine arrière... Le chômage ne disparaîtra qu'avec la Seconde Guerre mondiale, lorsque l'État inondera les industriels de commandes en vue d'un réarmement à marches forcées. […] »

     

    Source : https://www.herodote.net/New_Deal-mot-280.php

     

     

    Présentation du travail : tableau à double entrée.

     

    Texte

    Connaissances

     thème 1

     

     

     thème 2

     

     

     thème 3

     

     

     

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