• Exercice : Les arguments "pour" et "contre" l’entrée de la Turquie dans l’UE

    Turquie-Union européenne: l'heure du "plan B" ?

     

    Tracez un tableau à double entrées. Rangez les arguments en trois rubriques : favorables, défavorables, neutres :

     

     

    A) Arguments géographiques et géostratégiques :

     

    -La Turquie est un partenaire de l’Europe depuis 1963.

    -La Turquie n’est pas géographiquement en Europe puisque 97% de son territoire se situe en Asie.

    -Il n’y a jamais eu de débat démocratique en Europe sur l’entrée de la Turquie dans l’UE.

    -La Turquie membre de l’UE aurait plus de députés européens que certains pays fondateurs comme la France.

    -L’entrée de la Turquie donnerait une puissance supplémentaire à l’U.E., capable de rivaliser avec les Etats-Unis ou la Chine.

    -La Turquie serait un lien avec le monde musulman et empêcherait « le choc des civilisations ».

    -Refuser l’entrée de la Turquie favoriserait son basculement vers le nationalisme ou l’islamisme.

    -La Turquie a des frontières communes avec des pays conflictuels : Syrie, Irak…

    -L’entrée de la Turquie fragiliserait les frontières de l’UE et permettrait aux mafias et aux groupes terroristes de circuler en Europe.

    -La capitale Ankara est en Asie.

    -L’Europe sans la Turquie est géographiquement incomplète puisque 3% du territoire turc se situe en Europe.

    -L’UE devrait redéfinir ses objectifs et réformer son fonctionnement avant d’étendre son territoire en acceptant de nouveaux membres.

    -L’adhésion à l’UE permettrait de renforcer la démocratie et les droits de l’homme en Turquie.

    -La Turquie ambitionne d’étendre son influence au Moyen Orient.

    -Les tensions récurrentes entre la Turquie et la Russie risqueraient de déstabiliser l’Europe.

     

    B) Arguments économiques et démographiques :

     

    -L’Europe démographiquement vieillissante a besoin du dynamisme démographique de la Turquie : 85 M d’hab, accroissement naturel de 1, 48 %.

    -La Turquie est un pays émergent qui dynamiserait l’économie européenne.

    -La Turquie est un pays émergent qui serait plus un concurrent économique qu’un partenaire.

    -La population turque reste majoritairement pauvre et coûterait de l’argent aux Fonds européens. 

     

    C) Arguments politiques et culturels :

     

    -L’Europe compte déjà des Etats musulmans comme la Bosnie-Herzégovine.

    -La République de Turquie a choisi de s’européaniser dès sa fondation en 1923.

    -L’Union Européenne reconnait la pluralité des cultures et des religions. 

    -L’Europe doit se protéger des tensions internes au monde musulman. 

    -L’histoire de l’Europe et de la Turquie sont liées depuis le XVe s.

    -La Turquie fait subir des discriminations aux chrétiens et à certains courants musulmans minoritaires.

    -La Turquie n’applique pas parfaitement les droits de l’homme.

    -La Turquie opprime ses minorités et notamment les Kurdes.

    -La Turquie n’a pas reconnu le génocide arménien de 1915.

    -Une population d’origine turque est déjà très présente dans l’UE et notamment en Allemagne.

    -L’armée a longtemps joué un trop grand rôle dans la vie politique de la République turque.

    -L’actuelle Istanbul a été la capitale de l’empire romain sous le nom de Constantinople puis de l’empire byzantin sous le nom de Byzance.

    -La Turquie joue les compétitions sportives européennes.

     

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    Adhésion de la Turquie à l'Union européenne : où en est-on ? -  Touteleurope.eu

     

    Jean-Marc Goglin

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